FAUX.
Le projet concerne 197 exploitations. Selon les secteurs, l'élevage représente jusqu'à 55% des exploitations. Cela représente 529 agriculteurs et 140 salariés soient près de 600 emplois directs. 1 agriculteur génère en moyenne 5 à 6 emplois. C’est près de 3 000 emplois qui sont concernés au total.
VRAI.
La substitution des prélèvements permet de ne plus prélever ou de prélever moins dans le milieu l’été. On observe ainsi un gain de niveau des nappes et des rivières significatif en été. Dans le cadre du projet du bassin de la Sèvre Niortaise l’étude d’impact a démontré des gains de niveau de nappe pouvant aller jusqu’à 4 mètres et des gains de débits de rivière pouvant aller jusqu’à 60%.
FAUX.
Le remplissage des réserves est réalisé en hiver, en période de hautes eaux des nappes et des rivières afin qu’il n’y ait pas d’impact sur le milieu. Le remplissage est contrôlé par des indicateurs de gestion de niveau d’eau qui permettent à l’Etat de contrôler les prélèvements.
VRAI.
Chaque année les volumes d’eau sont répartis par l’Etablissement Public d’Etat du Marais Poitevin (EPMP) entre agriculteurs selon un règlement intérieur qui privilégie, l’installation de jeunes agriculteurs, la sécurisation de production fourragère, les cultures à haute valeur ajoutée, le maraichage, les pratiques agricoles permettant l’amélioration de la qualité de l’eau, l’agriculture biologique, etc. Ce plan de répartition est validé à 2 niveaux par l’Etat, en toute transparence, par un conseil d’administration où sont représentés l’ensemble des usagers et par le Préfet de Région.
FAUX.
L’accès à l’eau est d’ailleurs un moyen pour développer l’agriculture biologique. Les agriculteurs en agriculture biologique qui demandent un volume d’eau ont accès à un volume.
FAUX.
Les installations d’irrigation sont équipées de compteur et les agriculteurs renseignent leurs consommations tous les 15 jours, voir toutes les semaines. Le département des Deux-Sèvres et l’un des départements en France où la consommation des prélèvements est la plus transparente. Les agriculteurs qui ne renseignent pas leur volume ont des pénalités et l’Etat peut assurer des contrôles à tout moment pendant la période d’irrigation.
FAUX.
Les volumes d’eau consommés sont comptabilisés et payés par un système de redevance volumétrique, l’une auprès des Agences de l’Eau et l’autre auprès des Organismes Uniques de Gestion Collective (OUGC). Ils paient également le coût de la mise en œuvre de l’irrigation (énergie, investissement dans les projets de stockage d’eau).
FAUX.
L’agriculture est pénalisée par la sécheresse. L’irrigation est rendue nécessaire par la faible pluviométrie estivale. Pour pallier de déficit, l’agriculture utilise le plus souvent des ressources d’eau stockées l’hiver, en période de hautes eaux, pour irriguer l’été.
FAUX.
Les valeurs maximales d’évaporation constatées à ce jour de l’évaporation sur les réserves de substitution sont de l’ordre de 3 à 4% du volume stocké. La pluviométrie compense largement l’évaporation.
VRAI.
69 sur 102 départements français ont une surface irriguée significative.
VRAI.
L’eau est un patrimoine commun de la Nation.La déclinaison territoriale de la loi sur l’eau donne priorité à l’eau potable. Pour ne pas que les usages de l’eau soient en concurrence 3 enveloppes de volumes sont définies par ressource et par usage : eau potable – industrie – irrigation. Les agriculteurs prélèvent de l’eau brute et comme tout citoyen il donne priorité à l’alimentation en eau potable.
FAUX.
L'analyse du syndicat d'eau du Vivier : Le SEV a procédé à des simulations de ses ressources en eau en prenant en compte le scénario moyen du GIEC de 2014, et en se projetant à 30 ans (durée d’amortissement des ouvrages) et 50 ans. Il apparaît que les ressources en eau potable, tout comme la Sèvre, même avec une évolution, maîtrisée mais inéluctable, des besoins domestiques avec la démographie et la température, sous l’effet de l’augmentation de la température et de l’évapotranspiration des végétaux, pourront (tout comme la Sèvre) connaître des épisodes de rupture. La réflexion sur un stockage accru, non seulement pour l’agriculture mais aussi pour l’eau potable, doit être menée. Le SEV a demandé notamment que le plan de secours départemental ORSEC Eau prenne en compte d’ores et déjà un scénario de deux années 2005 ou 2017 consécutives, pour mettre en évidence les éventuels volumes qui manqueront.
Lieu-dit les Ruralies
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